Au Moyen-âge, on désigne toujours sous ce nom un lieu fortifié entouré de remparts et fermé d’une ou plusieurs portes. La ville close de Bellême avait près de huit cent mètres de circonférence.
On y accédait par deux portes. Celle à l’ouest du côté du faubourg Saint-Sauveur, appelée aujourd’hui le porche, enfermait une ancienne herse et une salle des gardes transformée en grenier à sel. Celle à l’est du côté du faubourg Saint-Pierre fut détruite en 1777.
Aujourd’hui seuls demeurent visible de l’ancienne forteresse de Bellême, le porche, l’ancienne salle des gardes, quelques morceaux de remparts, les morceaux de l’ancienne chemise du château, une partie des douves et une tour de l’enceinte dite tour de l’Horloge.
Guillaume de Nangis, historien du roi saint Louis, affirme dans ses chroniques que le château de Bellême “paraissait inexpugnable tant par son site naturel, qu’à cause de la puissance des murs et des tours”. Bellême était alors une des plus grandes forteresses du royaume de France lorsque la ville fut assiégée au cours de l’hiver 1229 par les armées royales après la révolte du duc de Bretagne Pierre de Dreux, surnommé Mauclerc, contre l’autorité de la régente Blanche de Castille.
La forteresse de Bellême se composait de deux châteaux. Le premier construit par Guillaume Talvas vers 1010 était un gros donjon carré entouré d’un fossé chemisé avec une tour à chaque coin. Ruiné pendant la Guerre de Cent-ans, il servit de prisons jusqu’à la révolution et fut démoli en 1805 pour laisser la place en 1817 à des halles devenues aujourd’hui la salle des fêtes. Le second dit le château neuf fut bâti à la fin du XIVème siècle par Pierre II comte d’Alençon et se situait en face de l’ancien. Ce dernier fut totalement détruit après 1823. Certains vestiges sont encore visibles comme le sont une partie de la chemise du donjon derrière la salle des fêtes.
Le porche est un passage qui subsiste entre deux tours de la ville close. La tradition attribue sa construction au général anglais Warwick à l’époque de l’occupation anglaise du Perche de 1417 à 1449. A la fin du XVIème siècle, la tour de gauche en montant dite de Blandé fut vendue à un particulier pour devenir ensuite une maison particulière appelée la maison du portail jusqu’à la Révolution. Tandis que celle de droite devint le magasin à sel de la ville de Bellême et des environs. Un pont-levis existait encore au début du XVIIème siècle quelques mètres avant le porche actuel. Quelques vestiges subsistent encore aujourd’hui à l’angle de la rue Ville close et la place de la République.
Une seule des huit tours de l’ancienne forteresse demeure aujourd’hui. Elle est visible de la rue dite du Fossé de l’Horloge qui se prend par un passage sous la mairie. Cette tour octogonale au milieu des vestiges des remparts donnait autrefois l’heure aux Bellêmois avant de devenir vers 1780 une propriété privée après la vente des fossés, murs et anciennes fortifications de la ville par le dernier comte du Perche, le comte de Provence.
Les douves de l’ancienne forteresse ont été conservées du côté du faubourg Saint-Pierre à la fin du XVIIIème siècle pour servir de réserve d’eau en cas d’incendie dans la ville. Autrefois un tiers de la ville était entouré de fossés et de douves. Le reste était composé de terrains vagues aux pentes très escarpées.
Au sein de la ville close existait une collégiale dédiée à Saint Léonard, dépendant du prieuré de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, fondée au XIème siècle par les premiers seigneurs de Bellême. Le corps de l’ermite manceau saint Léonard des bois y était conservé. Les reliques de ce dernier furent dispersées par les armées protestantes de l’amiral de Coligny en 1562. L’église est fermée au culte en 1706, sa voûte s’écroule en 1709 et elle est démolie en 1749.
Aujourd’hui seuls demeurent visible de l’ancienne forteresse de Bellême, le porche, l’ancienne salle des gardes, quelques morceaux de remparts, les morceaux de l’ancienne chemise du château, une partie des douves et une tour de l’enceinte dite tour de l’Horloge.
Guillaume de Nangis, historien du roi saint Louis, affirme dans ses chroniques que le château de Bellême “paraissait inexpugnable tant par son site naturel, qu’à cause de la puissance des murs et des tours”. Bellême était alors une des plus grandes forteresses du royaume de France lorsque la ville fut assiégée au cours de l’hiver 1229 par les armées royales après la révolte du duc de Bretagne Pierre de Dreux, surnommé Mauclerc, contre l’autorité de la régente Blanche de Castille.
La forteresse de Bellême se composait de deux châteaux. Le premier construit par Guillaume Talvas vers 1010 était un gros donjon carré entouré d’un fossé chemisé avec une tour à chaque coin. Ruiné pendant la Guerre de Cent-ans, il servit de prisons jusqu’à la révolution et fut démoli en 1805 pour laisser la place en 1817 à des halles devenues aujourd’hui la salle des fêtes. Le second dit le château neuf fut bâti à la fin du XIVème siècle par Pierre II comte d’Alençon et se situait en face de l’ancien. Ce dernier fut totalement détruit après 1823. Certains vestiges sont encore visibles comme le sont une partie de la chemise du donjon derrière la salle des fêtes.
Eglise de style classique reconstruite dès 1648 sur les fondations d’un premier édifice roman du XIème siècle bâti par les premiers seigneurs de Bellême.
Plan rectangulaire, abside à trois pans, nefs accotés de chapelles ouvrant sur celle-ci. Portail d’entrée de 1662, clocher-porche de 1678 sur la façade ouest de plan carré à gros contreforts ornés des quatre statues représentant les évangélistes. Toiture en dôme couvert d’un lanternon.
Maître autel de 1702 de Michel Chevallier, maître sculpteur au Mans, en pierre blanche du Perche et marbre noir de Sablé. La base en marbre blanc et or est décoré de bas-reliefs représentant la Cène entouré des apôtres.
Tabernacle en bois de style Louis XV avec colonnettes et statuettes.
Retable à six colonnes dont leurs bases sont ornées de bas-reliefs représentant des anges. Sur sa corniche, fronton avec Christ ressuscité et en son centre un grand tableau de la Transfiguration de Oudry père du XVIIIème siècle.
Les chapelles secondaires sont réparties par quatre de chaque côté avec fenêtres et vitraux de la fin du XIXème siècle.
1ère chapelle à droite en entrant : ancienne chapelle sainte Catherine : retable en pierre et marbre à colonnes galbées et cravatées au tiers, couvert d’un fronton et orné d’un tableau de l’adoration des Bergers d’après Mignard.
2ème chapelle : ancienne chapelle saint Louis : retable classique avec deux colonnes, fronton et niche avec statue d’un martyr. Au centre un tableau représentant saint Thomas touchant les plaies du Seigneur (copie de Salviati).
3ème chapelle : ancienne chapelle saint Thomas : retable du XVIIIème siècle avec deux colonnes, des descentes de guirlandes et une niche avec une statue moderne de la Vierge. Le fronton décoré de départs d’arc et d’une niche est orné d’une sculpture en ronde-bosse représentant l’Assomption de la Vierge.
4ème chapelle : retable de style néo-classique. Un grand tableau du XVIIIème représentant les quatre évangélistes est accroché sur le mur opposé.
1ère chapelle en bas à gauche : chapelle néo-classique, construite en 1890 avec le legs de madame Boucicaut, décoré d’un retable néo-classique en pierre et marbre.
2ème chapelle : ancienne chapelle du Rosaire : chapelle de style néo-classique dédiée à la mère d’Aristide Boucicaut, fondateur du commerce moderne, né à Bellême le 15 juillet 1810. Les artistes du magasin du Bon Marché ont travaillé à sa décoration.
3ème chapelle : retable de style Louis XIII en bois peint avec deux colonnes, coffre d’autel Louis XV, tableau représentant une mise au tombeau.
4ème chapelle : Retable et autel en bois de style Louis XV avec fronton tableau de la Vierge à l’Enfant et tabernacle.
Chaire en bois sculpté du XVIIIème siècle. L’escalier est orné de motifs religieux, les panneaux avec les évangélistes, le dossier avec la Vierge, l’abat-son avec des rinceaux et un ange au sommet.
Les fonts baptismaux sont une œuvre originale datée de 1684. La cuve triple ornée de feuillages est appuyée sur un retable à trois faces décorées de rondes-bosses : au centre le baptême du Christ, sur les côtés niches et angelots. Des colonnes de marbre rouge encadrent le tout et la corniche est décorée de Dieu le père.
Les boiseries du chœur de style Louis XV proviennent de l’ancienne chartreuse du Valdieu. Au-dessus de chaque porte des attiques représentent des scènes de la vie quotidienne des Chartreux.
Un beau chasublier du XVIIIème siècle provenant aussi du Valdieu se trouve dans la sacristie, ainsi qu’un tableau du peintre Isabey représentant la Samaritaine.
Ouverte tous les jours de 9h à 18h, sauf pendant les offices
Le premier hôpital de Bellême est fondé sur la place Boucicaut à la fin du XIème siècle par Robert Talvas, seigneur de Bellême. Après les Croisades, l’Hôtel-Dieu est transféré à la maladrerie sur Saint-Martin-du Vieux-Bellême, puis rebâti près de son emplacement primitif en 1629.
De 1861 à 1863, l’Hospice de Bellême, tenu par les religieuses de Saint-Vincent-de-Paul depuis 1695, est rebâti sur les plans de Dedaux, architecte du département de l’Orne, rue du Mans à l’emplacement des anciennes messageries près de l’ancienne place des hôtelleries. La chapelle abrite le mobilier de l’ancienne dédiée à saint Gilles et de nombreux dons du marquis de Chennevières (voir les célébrités de Bellême).
Chapelle ouverte tous les jours de 9h à 18h