Places, rues et ruelles

Rue Ville close

La plupart des maisons de la rue Ville Close ont été construites du XVIème siècle au XVIIIème siècle par des familles de gentilshommes ou des officiers seigneuriaux. Ces hôtels particuliers ont souvent de jolies portes d’entrée et de beaux balcons de fer forgé à leurs fenêtres.

 

Aux 12 et 19, anciens hôtels particuliers de la famille de Tascher de Pouvrai. Leur lointaine cousine Marie Rose Josèphe de Tascher de la Pagerie fut plus connue sous le nom de l’impératrice Joséphine, première épouse de l’empereur Napoléon Ier.

 

Aux 23 et 25, vieille maison du XVIème siècle remaniée au XVIIIème siècle avec portail, où vécurent Mathieu Bochard, pasteur et ministre de la religion réformée à Alençon de 1635 à 1662 et ses filles.

 

Au 29, Jolie demeure du XVIIIème siècle avec portail classique et de beaux balcons chiffrés où naquit en 1760, Pierre Louis de Fontenay, auteur d’un petit journal décrivant la vie d’un gentilhomme percheron en 1800.

 

Au 24, la Maison dite du gouverneur fut la résidence de 1625 à 1751, d’une branche de la famille de Fontenay issue de Pierre de Fontenay, gouverneur du Perche au nom du Roi Henri IV de 1589 à 1610. Cette maison conserve un portail monumental de style Régence et un jardin dominant les anciens fossés du vieux château.

 

Au 28, l’Hôtel Bansard des Bois du nom d’un député maire de Bellême dont les ancêtres ont construit cette maison avec un joli portail double de style Louis XVI. 

 

Place de l’Europe

C’est sur cette place créée au début du XIXème siècle pour accueillir les halles que se trouvaient le château des Talvas construit au XIème siècle, et le château neuf bâti par les comtes d’Alençon à la fin du XIVème siècle. Nous pouvons voir derrière la salle des fêtes les vestiges des fossés chemisés du vieux château et à l’autre extrémité de la place les restes du mur extérieur du château neuf.  

Place de la République

Avant 1860, cette place, nommée place Saint-Sauveur, est beaucoup plus petite qu’aujourd’hui car des halles occupent l’espace devant l’église. Au haut se trouvait le bailliage de Bellême, devenu la mairie en 1790 et le siège de la justice de paix du canton. Tout autour du lieu demeurent quelques maisons anciennes qui ont conservé de beaux balcons du XVIIIème siècle en fer forgé. Un marché s’y tient tous les jeudis matin.  

Place au Blé

Sur cette place de forme triangulaire se vendait tous les jeudis des céréales. Ce lieu est bordé de vieilles maisons de négociants avec de beaux balcons. 

Rue aux Gélines

C’est probablement une des plus anciennes rues de la ville. Très étroite, elle reliait la place au blé à la rue d’Alençon. Elle tire son nom des volailles qui y étaient vendues le jour du marché.  

Rue d’Alençon

Cette rue, baptisée avant la Révolution rue Saint-Michel car elle menait au Mont-Saint-Michel, commence au pied du portail de l’église Saint-Sauveur et finit près du carrefour des routes de Mamers et de Mortagne à l’emplacement de l’ancien cimetière Saint-Sauveur. De chaque côté de cette rue sont construites de vieilles maisons de la bourgeoisie de robe et des affaires de la ville.

Rue Coquetière

C’est en ce lieu que se vendaient autrefois le jour de marché tous les œufs. Au 12 de cette rue, le roi Louis XIII, de passage à Bellême en 1620, y coucha, et l’abbé du Portail y fut sauvagement assassiné en 1792. Aujourd’hui, cette maison est le presbytère de la paroisse.  

Place Liégeard

C’était autrefois la place royale où on exécutait toutes les sentences de justice. Les officiers du bailliage habitaient les maisons tout autour, excepté un bâtiment abritant le four banal de la ville. Le pignon de la plus grande maison est orné d’un grand cadran solaire. 

Rue de la Herse

Cette rue, appelée aussi du faux pavé, permettait avant la construction de la route de Mortagne vers 1770, de quitter Bellême pour se rendre à Mortagne à travers la forêt. Elle porte ce nom à cause de la présence de vestiges d’une vieille porte qui fermait autrefois avec une herse. Quelques belles maisons ont été construites de chaque côté de cette rue et tout particulièrement celle dite “le pavillon” qui est entourée d’un beau parc 

Boulevard Bansard des Bois

Ce boulevard, qui porte le nom d’un ancien maire de Bellême, a été aménagé à la fin du XVIIIème siècle sur des terrains appartenant au dernier comte du Perche. Des promenades plantées d’arbres bordent toujours la rue.

Sur un côté, face à un vieux relais, une partie des anciennes douves de la ville close ont été conservées, et de l’autre, une jolie statue de Le Harivel- Durocher représentant Colin-Maillard, offerte par le marquis de Chennevières orne une petite place.

Rue Boucicaut

Autrefois appelée Grand’rue ou rue Saint-Pierre, du nom de la seconde paroisse de Bellême, cette rue fut baptisée vers 1880 du nom d’un illustre enfant de la ville : Aristide Boucicaut.  

Place Boucicaut

Avant 1864 se trouvait à cet endroit l’ancien Hôtel–Dieu de Bellême. Une grande place, appelée place Saint-Pierre en souvenir de l’ancienne église Saint-Pierre, y fut aménagée. C’est dans un petit magasin qui borde aujourd’hui cette place que naquit en 1810 Aristide Boucicaut, fondateur du commerce moderne. Nous pouvons aussi y voir la villa que ce dernier se fit construire en 1873.

Place de la Liberté

Cette place a toujours été le centre commerçant de la ville. Une porte de ville fermait le quartier jusqu’au milieu du XIXème siècle et formait ainsi une place qui prit le nom de la Liberté lorsqu’on y planta au début de la Révolution un ormeau comme l’arbre de la Liberté. Un grand bâtiment abritant les écoles primaires y fut bâti en 1889.

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